Edito
Jean-Benoit hardouin, Rédacteur en chef
Sommaire
Actualité
La présidence
de l'Université, un rattage du Consul ou une démonstration
de force
Le retour de Juli, un coin de ciel bleu ou la division de la RFV
Le professeur Duclos en mal de notoriété
Copinage
JB News recrute
Le PAPE, seul parti politique actuel
Etranger
La reconnaissance
nautio-scanthéloise et scanthélo-nautienne
Interview
Jean-Benoit Ardoin,
un homme seul ?
Actualité
La présidence de l'Université, rattage du Consul ou démonstration de force
Stupeur hier soir, 6 avril 2002, 21h, dans le hall de l'Université.
Le Consulat avait annoncé dans la journée l'annonce des résultats
du vote sur l'élection du Président de l'Université,
une élection très suivie par les nautiens puique pour la
première fois depuis longtemps, deux candidats se présentaient
à un même poste avec l'ambition d'être élu, à
savoir, M. de Montalbion, directeur du département conditions de
vie de l'ISERFV, mais peu présent ces derniers mois en RFV et M.
Ardoin, doyen du même institut, et président du PAPE.
Nous ne reviendrons pas sur le débat entre les deux visions
de l'Université, parfois très proches (développement
du rayonnement national et international de l'Université) mais parfois
très éloignées (enseignement, recrutement). Les soutiens
ont été rares, bien que le Consul ait annoncé publiquement
son soutien à M. de Montalbion.
La polémique a commencé au milieu de la semaine. Le vote
a en effet été cloturé lundi soir 1er avril minuit
comme prévu, et les résultats tardait à être
publiés. Le Consulat nous avait confié (cf dernier JB news)
que la participation était bonne mais que les résultats étaient
très serrés ce qui empêchait toute annonce à
la va vite, et donc que ceux-ci ne seraient pas publiés avant plusieurs
jours. Le PAPE, soutient officiel de M. Ardoin, avait réclamé
une annonce plus rapide des résultats, du côté de M.
de Montalbion, aucun écho, M. de Montalbion ayant préféré
se donner une semaine de vacances cette semaine.
Non relayé, le PAPE n'a pas réitéré sa
demande, pourtant, au consulat hier soir, tout le bureau politique du PAPE
était présent, et M. Ardoin souriait, en expliquant que
ce vote montrait qu'il était inévitable de réformer
le Parlement, ce qui était une victoire toute acquise pour le PAPE.
21h13, le Consul apparait et annonce les premiers chiffres : la participation
: 3 votants (NDLR : 37% ce qui n'est pas si formidable que cela alors qu'elle
était annoncé comme bonne).
Le coup de couteau est alors donné à M. Ardoin : "est
élu président de l'Université, M. de Montalbion avec
2 voix contre 1 pour M. Ardoin" (NDLR : 67%, pour un scrutin serré
!!) . Les regards se tournent tous vers M. Ardoin, blanc comme un linge,
qui sort du Hall et se dirige vers le service de la commission électorale
au premier étage du Consulat (NDLR : M. Ardoin est, en tant que
président du PAPE, membre de la commission électorale). Les
applaudissements sont timides, M. de Montalbion n'étant toujours
pas revenu. Personne ne se soucie des résultats sur les autres articles
permettant à M. de Montalbion de réaliser son programme (unanimité)
avec le soutien du Consulat et des autres organes nautiens (unanimité).
Ce n'est qu'une heure plus tard que M. Ardoin fera un communiqué
mettant en doute les chiffres annoncés par le Consul. On peut penser
que M. Ardoin a vérifié plusieurs fois ses chiffres, qui
seront sans doute revue par le Consulat et la commission électorale,
en attendant, M. de Montalbion est élu président de l'Université
et on attend une réunion de presse dans les deux prochains jours
au Consulat sur ces résultats.
Des recherches ne nous ont pas permis de retrouver des cas similaires
de contestations des chiffres officiels en RFV. Si cette erreur venait
à être confirmée, cela donnerait un coup dur au Consul,
en mal de reconnaissance dans une situation politique agitée. JB
News vous informera de la suite donnée à cette affaire.
Le retour de Juli, un coin de ciel bleu ou la division de la RFV
Grande nouvelle, Vendredi dernier avec le retour de Juli Casals, l'ex-président
du PEU (Parti Ecologiste Unifié) et candidat malchanceux 2 fois
aux élections consulaires et une fois aux élections vice-consulaires
(d'après nos sources) soit un record de participation à ces
élections. M. Casals avait disparu de la RFV subittement.
Il a été accueilli en grande pompe par quelques unes
des grandes figures nautiennes, M. Lalande, M. Ardoin et M. Duclos.
M. Ardoin, ancien proche de M. Casals (NDLR : M. Ardoin a commencé
sa carrière au PEU avant de faire scission lors de la guerre Krasslando-Yssoise
sur la question de l'intervention au Zollenberg qui a divisé le
PEU en deux, et qui a laissé des traces ensuite puisque les deux
leadeurs politiques se sont ensuite toujours opposés et l'on se
rappelle du duel PAPE-PEU qui a laminé le PEU, donné une
très large majorité au PAPE et commencé le déclin
de la RFV) a accueilli M. Casals avec bonhommie et en soulignant que pour
lui, c'était un autre courrant de pensée qui revenait en
RFV, soulignant par là la division encore très profonde entre
les deux hommes. M. Duclos a ensuite accueilli avec chaleur (NDLR : on
se souviens pourtant de l'opposition systématique entre les deux
hommes du temps du consul Duclos) M. Casals en signalant que c'était
la RFV historique qui revenait). Le Consul Lalande a salué le retour
de M. Casals, déclarant que cela ne pouvait être qu'une intervention
divine ! On ne connaissait jusqu'alors pas la profonde foix du Consul !
Le retour de Juli Casals, s'il s'avérait que Juli reprenne une
véritable vie politique, marquerait une profonde refonte des courants
de pensée actuels. Même si M. Ardoin semble méfiant
et peu enclin à s'allier avec M. Casals, il est clair que les idées
écolo-réformatrices seraient considérablement renforcées
au Parlement nautien. Nous tenterons d'en savoir plus sur ce retour dans
les prochains numéro de votre journal.
Le professeur Duclos en mal de notoriété
Vive polémique cette semaine entre M. Duclos et ses partisans,
que l'on dit nombreux, et le PAPE. M. Duclos a présenté au
long de la semaine une série de conférences, de très
bonne qualité, sur la coutume nautienne. Si le fond fit l'unanimité,
le forme fut vivement critiqué par le PAPE, jugeant que M. Duclos
se servait de l'Université pour diffuser ses idées politiques.
M. Duclos a répliqué en expliquant que le fait d'utiliser
des éléments juridiques d'actualité était une
coutume de l'enseignement juridique et envoyant assez vite le PAPE au tapis,
n'ayant que peut d'arguments pour répliquer. Les sondages d'opinion
ont montré une chutte brutale de bonnes opinions du PAPE dans la
semaine en contrepartie d'une forte montée de M. Duclos. Du côté
de la cellule communication du PAPE, on parle d'erreur stratégique
et de discours prématuré et non réfléchi de
la part du président, M. Ardoin. Nous reviendront sur ce point
dans la rubrique Interview.
Ces interventions marquent cependant le retour sur la scène
politique de M. Duclos, qui refait surface en se mettant en premier plan
des opposants au projet du PAPE sur la réforme du Parlement.
Copinage
JB News recrute
JB News recrute des journalistes. Vous vous sentez la flamme de l'écrivain
engagé, écrivez-nous à jb.hardouin@ifrance.com.
Le PAPE, seul
parti politique actuel
Le PAPE annonce que toute personne se sentant proche de ses idées
peut adhérer en écrivant à jb.hardouin@ifrance.com
Etranger
La reconnaissance
nautio-scanthéloise et scanthélo-nautienne
Peu de polémique sur le traité de reconnaissance entre
la RFV et la Scanténoisie-Hélvetia. En RFV, le traité
a été voté à l'unanimité (3 voix) tandis
qu'en Scanténoisie-Helvétia, il a été approuvé
à plus de 83% (17% de bulletins blancs).Ce traité est donc
maintenant en vigueur et permet aux citoyens des deux nations d'obtenir
la double nationalité et la libre circulation dans les deux pays,
et permet des échanges économiques, culturels et scientifiques.
En outre, les deux nations se reconnaissent écologistes et pacifistes,
s'engagent à se respecter et à ne pas s'aggresser mutuellement
et se témoigenent leus amitiés respectives.
Interview
Jean-Benoit Ardoin,
un homme seul ?
JB News a interrogé M. Ardoin, politiquement très présent
ces dernières semaines, mais qui n'arrivent pas à rassembler
derrière lui comme il a pu le faire dans le passé. M. Ardoin
s'est prêté au jeu et nous a répondu sur l'actualité
nautienne
JBNews> Bonjour M. Ardoin, depuis l'élection de M. Lalande, vous êtes très présent et vous vous marquez fortement dans l'oppposition. Pourtant, M. Lalande a été très proche de vous pendant longtemps, qu'est-ce qui vous divise aujourd'hui ?
JBH > M. Lalande a en effet appartenu longtemps au PAPE ou il a été un très bon militant. Mais son élection de polichinelle me semble inacceptable ainsi que son soutien au projet d'armée de M. Muller qui heureusement, grâce à un vote populaire fort, a échoué. Nous sommes passé très près d'un pacifisme historique à une nation surmilitarisée. M. Lalande était pourtant un fervant pacifiste dans le temps.
JBNews > Aujourd'hui, on vous voit partout, présidence de l'Université, présidence du PAPE, seul parti politique, rédacteur en chef de JBNews, parlementaires proposant des réformes sujettes à polémiques.... Pourtant, le PAPE peine à recruter et les membres historiques du parti sont partis, comment expliquez-vous ceci ?
JBH > Le PAPE a aujourd'hui une réputation entachée par ses échecs quand il était au pouvoir. Si ce fut un parti puissant et utile dans l'opposition (NDLR au consul Duclos), il a complètement explosé une fois arrivé au pouvoir. L'échec de M. Dejonghes comme consul n'est pas l'échec d'un homme mais de ce parti qui n'a pas su se restructurer pour le soutenir dans la majorité. L'expérience du GUN (NDLR Gouvernement d'Union Nationale où participait le PAPE) a encore plus abbatu le PAPE. Aujourd'hui, les millitants sont disparus (Stéphane, Elmer) ou font leur vie en ayant une ligne politique plus autonome (Cyril, Jef, JFB). Nous sommes dans une époque nautienne très individualiste, mais les partis ont un rôle à jouer, j'en suis certain et ils reviendront en première place rapidement.
JBNews > Le retour de Juli Casals, avec qui vous vous êtes fortement opposé lors de la guerre Krasslando-Yssoise vous inquiète-il ?
JBH > Pas du tout, Juli a ses idées et peu rassembler derrière lui, notamment des citoyens décus du PAPE, mais cela ne peut que donner de la vie à la politique nautienne.
JBNews > Votre projet de réforme du Parlement ne semble pas convaincre en RFV. Cette semaine, vous êtes largement déscendu dans les sondages d'opinion suite à la polémique avec M. Duclos. Vous enfermez-vous dans une opposition systématique ?
JBH > Je pense que le rôle des politiques est d'apporter l'intelligence, pas d'être démagogique. Je me suis souvent battu pour des projets que je pense bons mais qui ne passent pas dans l'opinion, notament l'idée d'économie utile. Sur ce point justement, on voit aujourd'hui comment l'économie libre n'a pas marché et la question de remettre en place une forme d'économie se posera plus ou moins tard. Je travaille fortement sur ce point à l'ISERFV car je pense que c'est l'avenir de l'économie micromondiale. On doit produire des services utiles, pas des produits virtuels. Sur la réforme du Parlement, le vote polémiqueux sur la présidence de l'Université risque de me donner raison et peut influencer le Parlement. Cela fait deux fois en deux mois que l'on aboutit à l'égalité des votes, il faut que cela cesse.
JBNews > Justement, pensez-vous que de critiquer les chiffres officiels vous donne une bonne image de marque ?
JBH > Le but n'est pas d'avoir une bonne image de marque mais de faire respecter les votes de citoyens. La commission électorale a été créée en ce sens. Je n'entrerai pas dans les détails, laissons faire cette commission et laissons le Consulat vérifier ses chiffres....
JBNews > Si ce que vous avancez, l'égalité des votes à la présidence de l'Université, est vraie, que pensez-vous qu'il va se passer ?
JBH > C'est qqch de dramatique et cela va sans doute bloquer les réformes nécessaires à l'Université. Cela montre cependant qu'il est urgent de réformer le Parlement. Je pense que le Consul va être obligé de nommer un président parmi les deux candidats mais celui-ci n'aura pas le soutien populaire nécessaire pour réaliser ces projets facilement. A moins de revoter mais l'on reculerait encore l'élaboration de la nouvelle université. Si le Consul nomme un président, on sait aussi qui il nommera....
JBNews > Si vous n'obtenez pas ce poste, en tant que doyen de l'ISERFV, mettrez-vous des batons dans les roues de M. de Montalbion ?
JBH > Pas question, l'Université a besoin de réfomes. J'aiderai Augustin à faire ses choix en espérant qu'il accepte aussi mes idées. Je compte dans une telle situations prendre d'autres responsabilités universitaires, notamment la création d'une revue scientifique (j'ai déjà des contacts) en espérant qu'Augustin sera dans ce cas d'accord.
JB News > Si vous n'êtes pas élu, cela vous bloquera pour vous présentez aux prochaines consulaires ...
JBH > ....
JBNews > M. Ardoin, vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes un des candidats les plus sérieux à ces élections actuellement, soyez franc
JBH > Les élections consulaires ne sont pas d'actualité et je n'ai pas franchement réfléchi à la question. Vous savez, je pense être un bon Parlementaire mais un piètre gestionnaire !
JBNews > M. Ardoin, merci de cette interview
JBH > C'est moi qui vous remercie
"Vous aimez remuer la merde vous non?". Hermann Muler, 13 mars 2002
"Vive l'indépendance de la Presse". Matthieu Duclos, 14 mars 2002
"Vraiment, un très bon journal". Jean-Benoit hardouin, 27 mars 2002
"De l'étranger, je lis régulièrement les dépêches de JB News, écrites dans un style très soutenu.... Franchement, je ne manquerait ces dépêches pour rien au monde". Yder Chevalier, Scanténoise-Hélvetia, 3 avril 2002
"Pourquoi n'avez-vous pas parlé de mon annexion du Krassland dans votre dernière dépêche ?" Bob le guerrier, en exil, 5 avril 2002